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Solopreneuriat, monter son entreprise en solo

13/11/2018

Au cours des dix dernières années, on observe une forte tendance sur le marché du travail. De plus en plus d’individus se lancent dans l’entrepreneuriat en solo. Une aventure qui offre de nombreux avantages mais présente aussi quelques inconvénients qu’il convient de peser avant de s’y plonger corps et âme. Domiciliation BURO vous donne quelques pistes pour vous aider à faire votre choix !

L’entrepreneuriat a le vent en poupe

En hausse constante depuis 2010, le nombre de créations d’entreprises a encore battu son record en 2017. Selon les relevés de l’Insee, 591 000 entreprises ont été créées l’année dernière, soit 7 % de plus qu’en 2016. Une augmentation influencée notamment par la demande croissante de services dans les domaines spécialisés, scientifiques et techniques.

Pourquoi la France est-elle séduite par l’entrepreneuriat en solo ?

S’il est vrai qu’une partie des jeunes entrepreneurs choisit ce statut pour inciter les entreprises frileuses à l’embauche à faire appel à leurs compétences, beaucoup d’individus tous âges confondus rejoignent ce régime pour ses nombreux avantages. En effet, devenir entrepreneur indépendant ou solopreneur offre certaines libertés comme celles d’agir selon ses propres convictions, de développer un projet par passion et de pouvoir aménager ses heures de travail. Sans parler du fait que les entrepreneurs ont aujourd’hui à leur disposition de nombreux services pour copier les grandes structures à moindre frais. Ils et elles peuvent notamment domicilier leur entreprise dans un centre d’affaires avec bureaux équipés et espace de coworking, une solution idéale pour une mise en route rapide ! Bref, difficile de résister à tous ces arguments convaincants !

En plus de son offre de domiciliation ultra performante, le réseau BURO Club a mis en place plusieurs outils dans le but d’aider sa clientèle à pérenniser ses affaires. Regroupées dans le programme Buro Cluber’s, ces solutions permettent entre autres aux entrepreneurs d’être plus flexibles lorsqu’ils sont en déplacement. Elles leur proposent par exemple de louer ponctuellement un espace professionnel partout en France, d’obtenir des réductions sur des services de B to B ou d’assister à des événements de networking pour réseauter facilement.

Français et Françaises, graines d’entrepreneurs ?

Les milliers d’entreprises créées chaque année débutent pour la plupart leur activité en solo au moment de leur création. Toujours d’après l’Insee, seules 7 % d’entre elles comptent effectivement des salariés dès leur lancement. Côté répartition, on constate que les nouvelles entreprises individuelles sont majoritairement tenues par des hommes dans les domaines de la construction (98 %), les transports et l’entreposage (94 %) ainsi que l’information et la communication (77 %). Tandis que les femmes dominent le secteur de la santé humaine et l’action sociale (73 %) et les services aux ménages (69 %). À noter aussi que la proportion des cheffes d’entreprises n’a fait qu’augmenter ces dernières années et s’est stabilisée l’année dernière. Elles sont aujourd’hui quatre sur dix à se mettre à leur propre compte.

Les jeunes souhaitent entreprendre

Autre point intéressant, l’âge moyen des créateurs et créatrices d’entreprise est de plus en plus jeune : 36 ans en 2017 contre respectivement 37 et 38 ans en 2016 et 2015. Les secteurs des transports et de la communication sont notamment ceux où les acteurs et actrices sont les plus jeunes avec une moyenne d’âge entre 28 et 32 ans. Un rajeunissement qui s’explique par la nouvelle vague de jeunes entrepreneurs de moins de 30 ans. Les jeunes diplômés et même les étudiants sont en effet séduits par cette option pour s’insérer dans la vie active. Les jeunes seraient d’ailleurs près d’un sur cinq à posséder le statut de micro-entrepreneur. Selon un récent sondage, 16% des jeunes actifs et actives entre 18 et 30 ans déclarent avoir monté leur affaire ou en avoir repris une.